vendredi 3 octobre 2014

La première semaine


Après mes péripéties et une fois bien installée à la guest house, j'ai dormis 17 heures d'affilées. Sans surprise cet excès m'a causé un jet lag sur le jet lag et les jours qui ont suivi mon arrivée, je dormais le jour et vivais la nuit. Qu'on s'entende bien, quand je dis "vivais" je sous entend autarcie sociale en terre inconnue et effrayante.

 mon quartier : Shin-okubo
Bien que je sois déjà venu au Japon, la première chose que j'ai ressenti cette fois seule, en pleine conscience au réveil de ce long somme, fût le poids incommensurable de Tokyo. Soudain je ne me représentais plus dans l'espace. J'étais une fourmi parmi les fourmis. Dehors ça grouillait tellement que j'angoissait à l'idée de mettre un pied dans la rue. Et même si je me suis forcée, je l'ai vécu comme une épreuve. Heureusement chaque petites épreuves surmontées est une victoire et un pas de plus vers l'intégration. J'ai commencé par ma rue, puis celles qui quadrillent ma maison, jusqu'au défi de prendre le métro toute seule !


ma petite chambre



Dans un premier temps j'ai eu du mal à trouver ma place, les japonais ne sont pas toujours très aimables et indulgents envers les "gaijin" , mais ça c'est quand ils font attention à nous. Il y a des jours où j'étais tellement écartée voire invisible que j'en venais à douter de ma propre existence.
La solitude des jeunes expatriés est vraiment pesante. J'ai beau avoir des amis tokyoïtes, ils ne sont pas disponible 24 /24H pour m'accompagner dans mon quotidien, et même si je suis de nature indépendante, difficile de trouver ses repères sans quelques indications ou conseils de natifs.
Le choc culturel est une réalité non négligeable.

Ceci dit mon amie Mao s'est rapidement libérée et m'a amené à Harajuku pour nos retrouvailles !
Nous avons mangé dans une café un peu vintage qui projetait sur les murs des extraits de dessins animés en noir et blanc.

 
 
 Ensuite nous nous sommes promenées en faisant un peu de shopping sur la Takeshita street
 
 
et à LaForet , royaume sacré des créateurs
 
 
 
voici le genre de boutiques qu'on y trouve:
 
 


 
 
 Du kawaii (=mignon) au punk en passant par le lolita et bien d'autres créations originales, impossibles à ranger dans une case...il y a vraiment de quoi composer à notre guise.
C'est d'ailleurs ce que font très bien japonaises comme japonais! J'aime aller à Harajuku, les gens y sont si bien habillés! Ils soignent tellement leur look que ça relève parfois presque du génie artistique. Rien n'est laissé au hasard et les petits détails font la différence!  J'ai souvent l'impression d'être à un défilé de mode !

Je vous laisse sur cette note esthétique , rendez vous le 23 septembre !

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