vendredi 28 novembre 2014

Adieu guest-house !

J'en rêvais depuis des semaines, je l'ai fait!


J'ai pris un appartement! A moi intimité, silence et grasses matinée! Je redécouvre le plaisir de cuisiner sans faire une heure de queue, de pouvoir me sécher les cheveux sans avoir peur de réveiller mes voisines de chambre et surtout de pouvoir chanter sous la douche! On ne peut pas se rendre compte du luxe que c'est tant qu'on à pas vécu en guest house ...






Maintenant je vis à Shin-Nakano, dans une petite rue calme, loin de la superficielle Shin-ôkubo, qui va toute fois me manquer. Forcément les papis à bicyclette sont moins attrayant que les jeunes apollons coréens, m'enfin la liberté vaux tout les ikemen (= beaux garçons) du monde.




















Ce déménagement n'a cependant pas été de tout repos. Comme je n'avais pas de meuble à transporter et pour faire des économies, j'ai décidé de faire des allés-retours en m'aidant des mes valises.


Cela me paraissait être une bonne idée, jusqu'à ce que je me trouve fasse aux immenses escaliers du métro. Mais heureusement on peut compter sur la galanterie des japonais (antiphrase).
Ces messieurs, magré leurs allures de crevette en jeûne auraient pu gentiment me proposer leur aide, comme tout homme l'aurait fait au vue d'une demoiselle en détresse.
Mais visiblement le Japon ne connaît pas le concept...
Plutôt que de m'aider à soulever cette masse plus grosse que moi, ces goujats me regardaient bien galérer, avec amusement et se contentaient de passer leur chemin. Il aura fallut, qu'épuisée au bout du quatrième voyage, je manque de dégringoler l'escalier pour qu'un gaillard (oui ça existe quand même) me prenne ma valise des mains et me la monte.




Ce garçon est mon sauveur et je lui en serai éternellement reconnaissante. D'ailleurs s'il n'était pas partie aussi vite, je l'aurai sûrement épousé!












Aujourd'hui j'en rigole, mais il y a un vrai problème de société à ce sujet. Peut être le fait que je sois étrangère a contribué à ma solitude, mais j'ai déjà vu des femmes en difficulté avec leur poussette devoir se débrouiller seule, parce que tout le monde fait mine de ne pas avoir vu.
Ici personne n'ausera spontanément demander de l'aide de peur de déranger. Vous connaissait peut être ce mot "sumimasen", qui signifie "excusez moi", les japonais l'emploie dans le sens pardon de vous avoir importuné. Ce qui prouve bien à quel point mettre autrui mal à l'aise est la hantise d'un nippon.
Alors si personne ne met de la bonne volonté à vous venir en aide, vous n'avez plus qu'a compter sur vous même...




Enfin... s'il existait un monde parfait ça se saurait.









Cette semaine j'ai eu mon certificat d'éligibilité, d'ici quelques semaines je recevrai mon visa étudiant, valable jusqu'en 2017 ! *happy*




Pour fêter ça Blanca, Morgane et moi sommes allées manger dans un restaurant traditionnel à Ikebukuro !







On a dû faire la queue mais ça en valait la peine!




A l'entrée des restaurants ( surtout dans les zones commerciales), il y a des chaises et un pupitre, afin que les derniers arrivés écrivent leurs noms et le nombre de personnes qu'ils sont. Il ne reste plus qu'a s'assoir et patienter en attendant qu'une place se libère.








Après ça, nous sommes allées nous défouler dans un game center , mario , tekken , jeux de rythme mais surtout machines à pince ! C'est tellement facile de gagner!
Il suffit de demander à un employé la peluche que l'on veut, parmi celles proposées, il la positionne de façon à ce qu'on l'ai en deux coups et si elle ne se laisse pas attraper, à chaque essai supplémentaire il l'a met un peu plus proche du bord! Au final on repart toujours avec quelque chose! Et c'est ainsi que j'ai adopté tout ces petits amis mignons!










Et pour ceux qui oserai dire que ce n'est plus de mon âge, sachez qu'au japon le mignon est roi et que filles comme garçons aiment les choses rose pastel, douces et rassurante, c'est kawaii !














Rendez vous à Odaiba les amis !















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